La VIDEO DU SPECTACLE EN SALLE ici !
Le TEASER de la version plein air ici !
Fiche technique du spectacle : FT CHEAP CIE - FAUFILEE MAJ SEPT 2025 (1).pdf
Et Un PROJET PARTICIPATIF sur les Habitats en lien avec le spectacle ici !
C'est l'histoire d'un homme et d’une femme dans une maison...
Dans un texte poétique et quotidien, elle raconte ce lieu, cette maison qu’elle a choisie d'instinct, qu’elle décore, qu'elle apprivoise jour après jour, qui la protège.
Dans une petite auto-analyse dérisoire, elle confie ses habitudes et ses travers d’habitante. Elle occupe cette construction par sa voix.
L'homme est là, dans la maison...
Est-ce qu’il l’écoute ? Il ne dit rien.
Patiemment, silencieusement, il lui tisse une toile de fils de laine qui comble ses espaces intérieurs et la contient… qui l’entrave aussi et menace de l’enfermer.
Il bâtit et elle habite, tels des animaux architectes – castor, araignée ou oiseau de paradis....
Que se passera-t-il quand chacun, ainsi occupé à sa tâche, viendra modifier et envahir l’espace de l’autre ?
GENESE
"Je suis partie d'une histoire de ma grand-mère (qui a installé le chauffage central grâce à ses compétences en tricot !) pour interroger la notion d'habitat et travailler à la construction d'une maison avec de la laine. Je me suis également nourrie d'écrits, comme Habiter de Michel Serres ou Habiter en oiseau de Vinciane Despret.
Serions-nous profondément animaux dans nos aménagements et l'occupation de nos habitats ?
Quel drôle d'animal suis-je, moi, bâtisseuse urbaine qui tente la re-connexion avec un environnement que je dompte grâce ma tondeuse et mes glanages à la Foirefouille ?
Habite-t-on d’instinct ?
Avons-nous hérité de nos petite habitudes ?
J'ai décidé d'en discuter avec le public, dans une forme vivante, qui mêle théâtre de récit et performance tricoteuse et j’ai invité Gilles Le Breton, danseur, à rejoindre le projet.
Nos deux personnages, à travers leurs explorations, font l'expérience des mots “bâtir” et “habiter”. Bâtisseur et habitant, chacun vaque, affairé à faire l’expérience du monde. Entre “fabriquer le monde” et “être au monde” il y a deux façons de vivre l’espace qui se rejoignent dans la nécessité première, animale, de le remodeler pour se rassembler dedans et délimiter le dehors.”
Anne Huonnic
« … Habiter, ce verbe dit deux choses en somme : le paradis charnel et l’expulsion brute de l’Éden. Méditer sur habiter passe par trois prépositions, je veux dire trois positions ou thèses, trois habitats ou lieux d’origine: dans, hors et par, l’intérieur, l’extérieur et le passage à travers un seuil.” Michel Serres, HABITER